lundi 23 janvier 2017

La suite des choses...

Les contributions à ce site sont terminées, mais vous pouvez poursuivre vos explorations avec la lumière sur notre nouveau site!

mercredi 1 mai 2013

Mot de la fin

Le trimestre est terminé! Merci tout le monde pour vos superbes œuvres. On se revoit en septembre!

mercredi 17 avril 2013

Des spectres en studio!

Lors du dernier atelier, on a regardé les œuvres de Franck Schott dans son projet intitulé 12:31. Son utilisation d'images du Visible Human Project donne froid dans le dos. Voici nos essais avec cette même technique :





Light painting

Si on veut créer un éclairage complexe et organique sans se ruiner, le light painting est une solution intéressante. Dans le cas présent, nous avons un objet plutôt monochrome et sombre (la dactylo). Voyons voir si on peut faire ressortir son caractère :

Le flash intégré ne cesse d'épater par la pauvreté de sa lumière.
La softbox n'est pas mal, mais n'a pas beaucoup de caractère.
Si on "peint" des zones avec la petite lampe de poche coiffée d'un cône en carton,
on peut mettre l'emphase sur certaines caractéristiques de l'objet.
À l'aide d'une tablette qui affiche du blanc, on peut créer une softbox en mouvement.
Encore avec la tablette, mais avec plus de subtilité.
 On peut également réfracter la lumière à travers divers objets pour créer des caustiques sur la surface :

Ici, on utilise un pot Mason
Ici, c'est une décoration faite avec des cristaux de verre - magnifique!

Changer la forme des lueurs hors-foyer

Sur les sites de photographie, il y a souvent des gens qui obsèdent sur la qualité esthétique du flou d'un objectif. On appelle communément cet aspect le bokeh. On peut jouer avec cet aspect en plaçant des cartons troués devant l'objectif. Pour un effet maximal, s'assurer de laisser l'iris grand ouvert.

Les lumières de Noël, au maximum de leur hors-foyer
 Si on ajoute un carton de différentes formes devant l'objectif, on peut s'amuser...




Référence sans carton

Le kaléïdoscope

Un vieux truc qui ne cesse d’amuser, c'est de placer un kaléidoscope devant l'objectif. Imaginez en mouvement si on le tourne sur lui-même...




Le prisme

Une technique que j'ai découverte récemment consiste à mettre un prisme devant l'objectif. J'ai tenté la même chose en studio, avec des résultats intéressants.






Lumière parasite (lens flare)

Une astuce pour donner un aspect plus naturel à vos images est de profiter des défauts de votre médium. Un exemple est sûrement d'envoyer de la lumière parasite dans l'objectif. Évidemment, les lens flares sont beaucoup plus authentiques lorsqu'effectués au tournage, et non en post-production. En mouvement, c'est encore plus beau. Un truc : laissez l'iris ouvert au plus grand.

Avec un zoom 17-50 mm à f/2.8
Avec la 50 mm f/1.8 (plastic fantastic)
Encore avec la 50 mm f/1.8
La même 50 mm, avec un convertisseur grand-angulaire de mauvaise qualité 
Même que le précédent, mais avec une lumière parasite
Avec la 17-50 mm, sans lens flare 
Même objectif, mais avec une lumière parasite. Notez le semblant de fill light, dû à la lumière qui rebondit à l’intérieur de l'objectif.
Lumière parasite avec la 50 mm f/1.8
L'adaptateur grand-angulaire est vraiment magnifique
Même que la précédente, mais avec une lumière parasite
Avec l'objectif de projecteur, on obtient un flou chaleureux, plutôt "pictorialiste"

jeudi 4 avril 2013

Présentation de l’œuvre finale

Pour marquer la fin du cours, il y aura une exposition d’œuvres lors de la dernière séance de cours. Vous pourrez choisir une de vos œuvres créée dans le cadre du cours (qu’elle ait été remise comme travail pratique ou non), et l’imprimer d’une taille acceptable pour afficher sur le mur d’exposition.

Voici les critères exigés :
  • Assurez-vous de mettre l’image sur un support suffisamment rigide pour qu’elle tienne d’elle-même lorsqu’appuyée contre une surface.
  • Vous pouvez opter pour un encadrement, un passe-partout ou tout autre moyen de mettre en valeur votre image. Soyez créatifs dans votre présentation!
  • Vous ne pourrez afficher qu’une seule œuvre. Les diptyques, triptyques et autre séries d’images sur le même support sont toutefois acceptés.
  • Vous pouvez signer votre œuvre si désiré. J’apposerai un petit carton en dessous de l’œuvre qui servira à attribuer le travail à son auteur.

Ce travail vaut pour 20% de la note finale. J’évaluerai les œuvres moi-même du point de vue de de l’image finale comme telle (concept, exécution et esthétique) ainsi que de la qualité et l’originalité de la présentation.

Les images seront accrochées lors de la dernière séance (le 30 avril). Elles resteront en place jusqu’à la première semaine de cours au retour des vacances. Je vous enverrai un courriel pour venir les récupérer à ce moment.

Balancer le flash intégré pour se dépanner

Même si le flash intégré sur la caméra ne donne pas toujours des résultats attrayants, il est parfois très pratique pour dépanner.

Sans flash, le sujet est à contre-jour.
On a balancé la caméra pour l'éclairage ambiant du fond (3200K).

Dans ce cas particulier, on a une pièce éclairée avec des néons balancés tungstène warm white (environ 3200K). Le flash, quand à lui, est balancé pour la lumière du jour (environ 5500K). Un gel de conversion orange sur le flash vient balancer les deux sources.

Le flash nu parait beaucoup trop bleu sur le sujet.
Un gel orange sur le flash crée une lumière beaucoup plus acceptable.

Température de la lumière et balance des blancs

Lors du cours sur la couleur, on a constaté que le couleur de la lumière était relative, et qu'il fallait ajuster la caméra à notre type de source. L'unité de mesure pour la "température" de la lumière est le Kelvin. Voici deux exemples en lumière du jour indirecte provenant de la fenêtre (calculée à 4300K dans Camera Raw) :

La caméra est réglée à 6200K - trop jaune
La caméra est réglée à 3200K - trop bleu
À 4300K le réglage équivaut à la température ambiante - le sujet est neutre
Tout est beau si on a une seule source, mais qu'arrive-il lorsqu'on a deux sources de température différente (tungstène à gauche et lumière du jour indirecte à droite)? On peut toujours ajuster notre caméra pour une des deux :

Caméra ajustée pour la lumière du jour (4200K) -  le côté droit est neutre

Caméra ajustée pour le tungstène (3000K) - le côté gauche est neutre
Comme vous pouvez constater, aucune de ces images n'est idéale. La solution pour "neutraliser" les deux sources est de balancer une des deux à l'autre à l'aide d'un gel. Ici c'est plus simple de balancer la softbox à la lumière ambiante à l'aide d'un gel tungstène à lumière du jour. Ici j'ai choisi un gel de conversion bleu de 3200K à 5700K. Il n'est pas idéal (un peu trop bleu), mais on est beaucoup plus proche.

Un gel bleu à gauche avec la caméra balancée pour la lumière du jour crée un bien meilleur résultat.
Notez le coté gauche plus sombre - le gel absorbe une proportion importante de la lumière.
Une autre préoccupation lorsqu'on utilise de la lumière incandescente (tungstène) est que la température change avec le wattage. Dans l'exemple suivant nous avons installé un gradateur sur la softbox et fait la balance des blancs à pleine intensité :

La balance des blancs est effectuée à pleine intensité (3000K).
Le sujet est neutre.
Si on baisse le gradateur au minimum et on ajuste l'exposition pour compenser,
on se retrouve avec  le côté gauche du visage très orangé.
Une surprise : étant donné la longue exposition requise, le bleu du projecteur se manifeste du côté droit,
ce qui n'est pas du tout désagréable.

lundi 1 avril 2013

Travail pratique 5 – Expérimentations avec la lumière


Ce travail est l’ultime occasion pour vous de pousser vos expériences avec la lumière! Dans ce travail vous aurez le champ libre pour essayer les techniques les plus audacieuses d’illumination et de création d’images! Le sujet est libre, le médium est libre, la seule contrainte c’est de faire quelque chose d’inusité.

Que la lumière soit peinte, animée, parasite, modifiée avec des gels, du verre ou des miroirs, générée par des écrans, des projections, des lasers, des sources artisanales, saisie à travers des lentilles, des kaléidoscopes ou des objectifs inventés, qu’elle se manifeste sous la forme d’un light painting, un lightgraff ou des expositions multiples, qu’elle fasse usage de techniques traditionnelles, d’époque ou d’avant-garde, tout cela est possible, pourvu qu’elle soit au premier plan.

Documentez votre démarche! La date de publication est le 23 avril, sans faute.

vendredi 29 mars 2013

Le ventilateur

Comment créer un éclairage dynamique et mystérieux sur un objet relativement simple? En contrôlant l'intensité des lumières et surtout des ombres.

Le flash intégré crée une lumière qui décrit bien le sujet, mais sans âme.
À l'aide de trois sources distinctes, on peut dégager les aspects plus intéressants du sujet.
En appliquant un gel sur la softbox à l'avant, on introduit une touche de couleur.
Le contraste bleu/orange fait d'ailleurs ressortir la chaleur des lumières incandescentes
(surtout lorsqu'elles ne sont pas à leur pleine intensité).
 Quelques conseils :
  • Placer les lumières individuellement, une à la fois, en éteignant les autres.
  • Masquer les zones trop intenses avec des cartons (flags). On appelle cette technique le "light-shaping"
  • Ajuster l'intensité des lumières individuelles pour obtenir un équilibre attrayant. Ne pas avoir peur des ombres!

Spéculaires et famille d'angles

Pour déterminer si on pourra voir une réflexion spéculaire sur une surface, on peut déterminer l'angle de réflexion de la lumière, du point de vue de la caméra. Si la source de lumière se situe dans la famille d'angles représentée par la flèche, il y aura un spéculaire.

Du point de vue de la caméra, le spéculaire sera visible dans cette famille d'angles.
 Voyons voir ce qui arrive lorsqu'on dirige la lumière sur une surface courbe :

À partir d'une source ponctuelle, un seul angle aboutit à la caméra : le spéculaire qui en résulte est intense et petit.

Plusieurs angles partent de la softbox vers la caméra : le spéculaire est alors diffus et plus subtil.